Nicolas RAFIN

Introduction au droit (L2), sociologie de la délinquance et du crime (L3), atelier de professionnalisation (en licence et master), sociologie des institutions judiciaires (Master sciences sociales et criminologie), méthodologie de la recherche (Master sciences sociales et criminologie), justice pénale des mineurs (Master sciences sociales et criminologie),

Sociologie du droit et de la justice, sociologie des professions judiciaires, sociologie de la famille, sociocriminologie

Formation :
Doctorat en sociologie. Université de Nantes, Centre Nantais de Sociologie (CENS), sous la direction de Stéphane Beaud, 2012.
Titre de la thèse : Quand la séparation tourne à l'affrontement judiciaire. De l'émergence du modèle du "bon divorce" au traitement judiciaire des séparations conflictuelles.
https://archive.bu.univ-nantes.fr/pollux/show.action?id=8fc2c50f-0106-4844-93f4-cad3acb7774f

 

Responsabilités pédagogiques :

Depuis 2017, co-responsable du Master Sciences Sociales et Criminologie
De 2019 à 2024, directeur adjoint à la pédagogie de l’Ufr de sociologie
De 2015 à 2017, coresponsable de la Licence 1 de sociologie

 

Participation et coordination de programmes de recherche :

Depuis 2021, avec Pascale Moulévrier, Marie Cartier, Sylvie Grunvald et Estelle d’Halluin, recherches sur le traitement institutionnel (judiciaire et associatif) des violences conjugales dans le cadre des programmes de recherche ALTVIC (Approche localisée du traitement des violences conjugales) et JUVIC (Justice et victimes des violences conjugales) soutenues par l’Institut des Etudes et de la Recherche sur le Droit et la Justice.

 

Depuis 2014, membre du groupe de chercheuses et chercheurs nommé RUPTURES puis JUSTINES (https://justines.cnrs.fr/). Ce groupe ayant réuni une quinzaine de sociologues, politistes et juristes a mené une enquête sur plusieurs années dans différentes juridictions métropolitaines (tribunaux de première instance et cours d’appel) avec notamment pour objectif de construire une base de données constituée de 4000 affaires de séparations traitées par des juridictions implantées dans des territoires aux caractéristiques variées. Ce travail statistique et archivistique visait notamment à « resocialiser » les données sur la justice civile dans un contexte où les services statistiques du Ministère de la Justice avaient délaissé la question des caractéristiques sociodémographiques des justiciables dans ses productions.

 

De 2017 à 2019, coordination avec Marion David (Cens, Nantes Université), d’un programme de recherche sur les « violences éducatives ordinaires » intitulé SANPHED (Sanctionner « les châtiments corporels » à visée éducative ? aspects sociaux et jurdiques d’un intolérable en devenir) soutenu et financé par la Mission Droit et Justice. Avec la proposition de loi relative à l’interdiction des violences éducatives ordinaires, adoptée le 2 juillet 2019, cette recherche collective avait pour objectif de restituer la genèse de l’institutionnalisation de ce nouvel interdit, ainsi que son appréhension par les professionnels administratifs et judiciaires, de même que par les familles.